Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/236

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heureux des hommes, il en est déjà à son troisième veuvage. Madame de Senneval, je croyais monsieur marié. M. de Blamont, mais je me flatte que dans quatre jours, ce ne sera plus une présomption. Madame de Blamont, monsieur s’occupe de nouveaux nœuds ? M. de Blamont, voilà une bonne ignorance, est-ce mystère ? est-ce fausseté ? Madame de Blamont, ce sera ce que vous voudrez, mais je ne connais rien de si simple que d’ignorer les desseins de gens qu’on voit à peine. M. de Blamont, la connaissance se fera, et quant à l’intérêt que vous y devez prendre, j’arrange difficilement que vous puissiez le déguiser, après ce que vous savez sur cela. Madame de Blamont, il y a des choses qui se disent cent fois, sans qu’on puisse les comprendre une seule. M. de Blamont, soit, mais quand elles se font, au moins on ne les ignore plus. Madame de Blamont, vous embrouillez, au lieu d’éclaircir, je voulais une solution, et vous me proposez une énigme.