Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/265

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

êtes assez officieux pour m’instruire, soyez-le encore assez, je vous prie, pour aller lui demander, si un honnête bourgeois de Paris ne l’incommoderait pas, en lui demandant une audience ?… Mon homme partit, et la réponse fut une invitation de me rendre au presbytère, où je trouvai un ecclésiastique de plus de soixante ans, d’une figure douce et prévenante, qui me demanda le premier, comment il se trouvait assez heureux pour m’être bon à quelque chose ? J’expliquai, ma commission… Nous fouillâmes les registres, nous trouvâmes la mort que nous cherchions, aussi-bien constatée qu’elle pouvait l’être, et toutes les preuves d’un service fait dans la paroisse, le 15 août 1762, à Claire de Blamont, fille légitime de monsieur et madame la présidente de Blamont, demeurant rue Saint-Louis, au Marais. — Eh bien, monsieur ! dis-je au curé en le fixant, pour ne rien perdre des mouvemens de sa physionomie, cette Claire de Blamont que vous avez enterrée le 15 août