Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 3, 1795.djvu/319

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qui répondent à de certaines constellations[1] ; Le palladium des Grecs, la statue de Memnon, celle de la fortune de Séjan, les cigognes d’Apollonius, les mouches d’airain, les sang-sues d’or de Virgile, la verge, de Moïse ; les différentes figures de serpens consacrées dans certaines villes, tout cela n’était que des talismans ; nous devons savoir ce que c’est, en raisonner, en vendre, et n’y pas croire, parce qu’il n’y a rien de

  1. C’est, dit l’auteur des talismans justifiés, le sceau, la figure, le caractère ou l’image d’une figure céleste, d’une planète ou d’une constellation gravée sur une pierre simpathique, ou sur un métal correspondant à l’astre, par un ouvrier qui ait l’esprit attaché à l’ouvrage et à la fin de son ouvrage, sans être distrait par quoi que ce puisse être, au jour, à l’heure de la planète, en un lieu fortuné, par un tems serein et beau, afin d’attirer plus fortement les influences du ciel, par un effet dépendant du même pouvoir et de la vertu de ses influences.