gouvernante lui faisait mousser du chocolat quand j’arrivai, et se retira par son ordre dès qu’il m’eut un instant fixé.
Le doyen me fit asseoir près de lui, me demanda mon âge, me dit de deviner le sien, que je diminuai de dix ans, puis, présenta son front, me livra sa main pour m’aider à trouver les augures dont je lui vantais la sûreté ; aidé par les avis secrets que j’avais reçus de Brigandos, je dis à cet homme tout ce qu’il avait fait depuis vingt ans, je lui en assurai encore trente de vie, et lui révélai quelques détails de famille dont il lui paraissait impossible que je pus être instruite ; étonné de ma science, il crut aveuglément tout ce que je lui disais. Je lui fis quelques questions captieuses dont les réponses m’éclairant sur une infinité de choses, facilitèrent étonnamment mes prédictions, et le laissai si content de moi à la fin de notre entretien, si convaincu de la vérité de ce que je lui annonçais, qu’il me donna