Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 3, 1795.djvu/468

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reaux assistaient à chacun de ces apprêts ; ils étaient vêtus d’une tunique noire, la tête affublée d’un capuchon percé aux yeux, et le plus grand calme régnait dans l’assemblée.

    vingt & trente pieds, puis, après l’avoir ainsi laissé suspendu quelque tems, on le laisse brusquement retomber de toute la hauteur jusqu’à demi-pied de terre ; ces secousses lui disloquent toutes les jointures, lui crèvent souvent l’estomach, et font pousser des cris horribles. — La torture de l’eau consiste à faire avaler une quantité d’eau au patient, ensuite on le couche sur un banc creux, dans lequel on le serre à volonté. Ce banc a un bâton qui le traverse et qui tient le corps du patient comme suspendu. La position lui rompt l’épine du dos avec des douleurs incroyables. – La torture du feu est la plus rigoureuse de toutes. On allume un brâsier ardent, ensuite on frotte la plante des pieds du criminel de matières pénétrantes et com-