Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/135

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eussions été là pour l’encourager. — Que désirez-vous de moi, lui a-t-il dit, monsieur, — savoir, a répondu le président, ce que devint Claire de Blamont mis en nourrice ici en tel temps et chez telle femme. — elle est morte, et je vous en délivrai pour lors les extraits nécessaires. — Non, monsieur, elle ne mourut pas, j’avais des raisons pour soustraire cet enfant à ma femme, je m’accordai avec la nourrice pour feindre sa mort, et je l’enlevai de nuit. — Que voulez-vous, si cela est, et qui peut être mieux instruit que vous du sort de cette enfant ? — Mais la nourrice peut m’avoir trompée ; je lui ai dit que je destinais à cette petite fille le sort le plus heureux, désirant peut-être en faire jouir la sienne, elle a pu me la donner à la place, et garder celle que je venais enlever, ce qui ferait que je n’aurais alors que sa fille entre mes mains, au lieu de la mienne. — Ces choses-là ne se font point. — Qu’est devenue la fille de Claudine ? Et le curé saisissant ici avec adresse l’oc-