Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/153

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troublèrent ou le trahirent toujours à l’abri du glaive que leurs méprisables mains soutiennent, se rendent dignes d’en être à tout instant frappés…

Ô comme je suis tenté d’aller vivre avec des ours ! quand je réfléchis à cette multitude d’abus dangéreux, et à cette foule d’inconséquences intolérables, et dont, avec quelques opéra comiques et des chansons, on n’a pas même l’air de se douter.


LETTRE LIV.


Valcour à Madame de Blamont.


De mon lit, ce 23 Février.



Quelle plus douce consolation pour moi, madame, que l’intérêt que vous me témoignez ! Je n’ai plus ni douleur, ni in-