Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/180

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sait en gros, Sophie enlevée et conduite dans un couvent en Alsace, rien de nécessaire à ce qu’elle en apprenne davantage.

Le président a eu l’air touché de l’état de sa fille, il a fait semblant d’en ignorer la cause, et Dolbourg n’a point paru de la semaine. Adieu, au trouble dans lequel vous me voyez, vous jugez de l’impatience avec laquelle j’attends votre réponse[1].

  1. Cette réponse ne contenant que des dilemmes, ne décidant rien parce que le voile est trop épais pour qu’il soit possible de rien discerner, nous l’avons soustraite au lecteur, ainsi que le commencement de la suivante qui ne contenait non plus que des indécisions sur le sort de Sophie. Nous reprenons madame de Blamont quitte ce sujet qui, quoiqu’épisodique, n’en est pas moins bien essentiel au fond de l’intérêt. — Qui ne frémira pour Aline, en ayant autant de raisons de trembler pour Sophie. Si ceci était un roman, nous ne pour-