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ii
AVANT-PROPOS


soins assez malveillants d’Anatole France, sous le titre Dorci ou la bizarrerie du sort — à l’époque d’un entretien avec Guillaume Apollinaire, où nous résolûmes, bien imprévoyants de sa fin prématurée, d’associer nos efforts pour rechercher et publier les disjecta membra de Sade : tâche interrompue par ce désastre, mais qui fut reprise et poursuivie depuis, avec l’aide de la Société du Roman philosophique, spécialement fondée pour l’étude de l’homme et de l’œuvre.

Si d’emblée on écarte, comme l’auteur y invite, celui de ses contes devenu roman, c’est donc trente-sept nouvelles qu’il fallait reconnaître : mais les trois manuscrits dépouillés à cet effet sont tous plus ou moins mutilés et n’ont révélé le texte complet que de vingt-trois nouvelles, auxquelles s’ajoutent le début et deux fragments d’une vingt-quatrième[1], ainsi que la curieuse variante, en forme d’historiette[2], d’un fabliau[3]. Cette dernière n’entrant pas en ligne de compte, les treize autres nouvelles ne sont actuellement identifiées que par leur titre, parfois aussi par leur plan ou quelque fragment de médiocre importance. Certains indices toutefois — comme

  1. La Marquise de Telême.
  2. L’Époux complaisant.
  3. Soit fait ainsi qu’il est requis.