ensemble de trente contes, et l’incertitude où l’on
est du sort de cinq autres empêche toute reconstitution.
Même inconvénient en ce qui touche aux historiettes : elles devaient prendre place dans le second volume du Portefeuille d’un homme de lettres, ouvrage dans le goût de l’époque, composé de mélanges littéraires et philosophiques réunis à la faveur d’une affabulation romanesque. Or, sauf l’« Avertissement de l’éditeur » et quelques fragments épars, le Portefeuille reste introuvable, et il devenait chimérique de songer à publier dans leur cadre les dix historiettes actuellement connues.
Quant au rapprochement, en un même volume et sous un titre unique, des Historiettes avec les Contes et Fabliaux, n’est-il pas légitime, puisqu’un même manuscrit renferme, mêlées au gré de l’imagination créatrice, ces deux sortes de nouvelles ; mieux encore, puisque du même sujet l’auteur put tirer successivement une historiette et un fabliau ?
L’ordre adopté pour le classement de ces vingt-cinq nouvelles est, aux lacunes près, celui que