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CHAPITRE III


Depuis qu’on était au château de Gange, le comte de Villefranche, jeune militaire intéressant à tous égards, s’était volontiers réuni à Théodore, auquel il trouvait de l’esprit, un ton qui convenait mieux à la profession des armes qu’à celle de l’église. De son côté, Théodore, qui formait depuis longtemps des projets sur lui, saisissait toutes les occasions qui pouvaient l’en rapprocher.

— Mon cher comte, lui dit un jour l’abbé, dans une de leurs promenades solitaires, vous me paraissez bien oisif dans cette maison ; je vous supposais des vues sur Ambroisine : elle est bien faite pour mériter quelques hommages ; et si vous ne voulez pas l’avoir pour femme, vous conviendrez au moins que cela vous ferait une bien jolie maîtresse. — Je n’oserais jamais prendre sur ce pied quelqu’un d’aussi respectable que mademoiselle de Roquefeuille, et je ne suis