Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 1, 1797.djvu/226

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que je le fustige avant. Le scélérat prend les verges, il déchire sa mère, pendant que l’on continue de le foutre ; puis, jetant les instrumens de ce supplice, et s’engloutissant dans l’anus, oui, en vérité, madame, lui dit-il, oui, d’honneur, c’est un effort, c’est un pucelage : oh ! foutre, qu’il est divin d’enculer sa mère ! Approchez, Justine, approchez, puisque je suis en train d’outrager mon culte, venez partager l’offense, faites-moi manier vos fesses. Justine rougit ; mais comment résister à ce qu’on aime ? n’est-ce pas toujours une faveur que la pauvre fille en obtient ? Son cul mignon s’offre aux intempérances de tous ces libertins, tous le palpent et l’admirent à l’envi ; elle est condamnée à poursuivre son opération masturbante ; il faut qu’elle branle la racine de ce vit niché dans le cul maternel, et de ses doigts délicats s’échappent enfin des torrens de sperme dans les entrailles de madame de Bressac, qui s’évanouit à cette horreur.

Le jeune, homme sort sans s’inquiéter de l’état de la respectable femme qu’il vient d’outrager, et Justine s’enferme avec elle pour la consoler s’il se peut.

Nos lecteurs imaginent facilement ici que