Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 5, 1797.djvu/108

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je eu tort de répondre de toi ? Ne le crains point, répondis-je avec vivacité, je fais serment entre tes mains de ne m’effrayer de quoi que ce puisse être. Aussi-tôt Delbène ordonne à Volmar de me déshabiller.

Elle a le plus joli cul du monde, dit le grand vicaire dès qu’il m’eût vue toute nue, et des baisers… des attouchemens couvrirent aussitôt mes fesses, puis passant une de ses mains sur ma motte, l’homme de Dieu tâchait que son membre pût frotter assez hermétiquement mon derrière, pour en être lubriquement chatouillé ; bientôt il y pénétre presque sans peine, et dans le même instant Télème enfile mon con. Tous deux déchargent, et j’avoue que je les suivis de près. Juliette, me dit la supérieure, nous venons de vous procurer les deux plus grands plaisirs dont une femme puisse jouir ; il faut que vous nous disiez franchement duquel des deux vous avez été le mieux délectée. En vérité, madame, répondis-je, l’un et l’autre m’ont donné tant de plaisir, qu’il me serait impossible de prononcer. J’éprouve encore par réminiscence des sensations en même tems si confuses et si voluptueuses, que je leur assignerais bien difficilement leur véri-