Les Caraïbes achètent les enfans, dans le sein même de la mère ; ils marquent au ventre, avec du rocou, ces enfans, dès qu’ils ont vu le jour, les dépucellent, à sept ou huit ans, et les tuent communément, après s’en être servis.
Dans l’île de Nicaragua, il est permis à un père de vendre ses enfans pour être immolés ; quand ces peuples consacrent leur maïs, ils l’arrosent de foutre, et dansent autour de cette double production de la nature.
On donne une femme, au Brésil, à chaque prisonnier qui va être immolé ; il en jouit ; et la femme souvent grosse de lui, aide à le déchiqueter, et participe au repas que l’on fait de sa chair.
Avant que d’être gouvernés par les Incas, les anciens habitans du Pérou, c’est-à-dire, les premiers colons venus de la Scithie, qui les premiers peuplèrent l’Amérique, avaient l’usage de sacrifier des enfans à leurs Dieux.
Les peuples des environs de Rio-Réal, substituent à la circoncision des filles, cérémonie en usage chez plusieurs nations, une coutume assez bizarre : dès qu’elles sont nubiles, ils leur enfoncent dans la matrice