Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/223

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ricanant, n’approchera jamais de mon cœur ; je n’en aurais qu’à t’épargner. Madame de Cloris détachée la première, fut amenée vers lui… Ah ! putain, lui dit-il, te souviens-tu de toutes les rigueurs que tu m’as opposées jadis ; chère et tendre cousine, je vais t’obtenir pour rien aujourd’hui. Il bandait extraordinairement ; il manie brutalement les attraits de cette femme ; et la saisissant à brasse-corps, il l’enconne aux yeux de son mari, dont par l’attitude qu’il a prise, il peut suçer le vit pendant ce tems. Dès que je vois par cette action, son cul bien à ma portée, je le fais foutre ; tout ce qui reste d’hommes et de femmes l’environne, excepté Julie et Cloris toujours contenus par Delcour. Je place indistinctement, sous ses mains et sous ses yeux, des cons, des culs, des vits et des tetons ; le démon de la cruauté l’excitant, ses mains crochues ne s’apesantissent nulle part, qu’elles n’y laissent des traces ; mais c’est par préférence… avec délices, qu’il les promène sur les têtons de la malheureuse femme, dont jouit sa rage ; il les égratigne, et les met en sang. Éloigne tout cela, Juliette, me dit-il, en déconnant la mère, pour