Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 6, 1797.djvu/232

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encule Julie ; les valets contiennent le père et la mère, pendant qu’il lime le cul de cet enfant ; Delcour, armé d’un rasoir, va lentement détacher la tête : sois long, sois très-long, Delcour, s’écrie-t-il, je veux que ma très-chère nièce se sente mourir, je veux qu’elle souffre aussi long-tems que je foutrai. À peine Delcour a-t-il fait sentir le taillant du rasoir, que les cris de cette malheureuse retentissent de toutes parts… — Allez, allez, dit Saint-Fond bien introduit dans le cul, mais allez doucement, vous ne concevez pas le plaisir qui me transporte ; penche-toi, Delcour, que je puisse te branler le vit, pendant que tu travailles ; Juliette, adorez les fesses de Delcour. Il est un Dieu maintenant à mes regards ; qu’on approche le cul de la mère, je veux le baiser pendant que je fais assassiner sa fille ; mais quels baisers ! grand Dieu ! ce sont des morsures si cruelles, que le sang jaillit à chacune de celles qu’il fait. Un valet l’encule… L’infâme est dans une extase indicible… Comme je savoure le crime, s’écrie-t-il en jurant ; comme il est enchanteur pour moi ! Delcour fais durer le plaisir… Le malheureux père abbatu, est prêt à perdre connaissance ; ses yeux se détournent avec