Page:Sade - Les 120 Journées de Sodome, éd. Dühren, 1904.djvu/281

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libertin, qui s’en délecta en mouvement, — „Avez-vous envie de chier ?“ continua le libertin. — „Non, monsieur.“ — „Eh bien, j’en ai envie, moi, et un copieux, afin que vous le sachiez, ainsi préparez-vous à le satisfaire — quittez les jupes.“ — Elles disparaissent — posée bon sur ce sopha, les cuisses très élevées et la tête fort basse, Lucile se place, le vieux notaire l’arrange et la pose de manière à ce que ses jambes très séparées laissent voir un petit con dans le plus grand écartement possible, et si bien placé à la hauteur du fessier de notre homme, qu’il peut s’en servir comme d’un pot de chambre, telle était sa céleste intention et pour rendre le vase plus commode il commence par l’écarter de ses deux mains autant qu’il a de force — il se place, il pousse, un étron vint se poser dans ce sanctuaire où l’amour même n’eût pas dédaigné d’avoir un temple, il se retourne et de ses doigts enfonçant autant qu’il peut dans le vagin entr’ouvert le sale excrément qu’il vint de déposer, il se replace, en pousse un second, puis un troisième, et toujours à chaque la même cérémonie d’introduction, enfin un dernier ; il le fait avec tant de brutalité, que la petite jeta un cris et perdit peut-être par cette dégoûtante opération la fleur précieuse, dont la nature ne l’avait ornée que pour en faire part à l’hymen, telle était l’instant de jouissance de notre libertin ; avoir rempli le jeune et joli petit con, l’y fouler et l’y refouler tel était son délice suprême, il sort toujours en agissant une manière de vit de sa brayette, tout mou, qu’il est, il le secoue et parvient en s’occupant de son dégoûtant ouvrage à jeter à terre quelques gouttes d’un sperme rare et flétri et dont