Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

compression de l’air, qui, se trouvant alors isolé, s’élève de température. La compression est continuée jusqu’à ce que l’air ait acquis la température du corps A. Le piston passe pendant ce temps de la position cd à la position ik.

6o . L’air est remis en contact avec le corps A ; le piston retourne de la position ik à la position ef ; la température demeure invariable.

7o . La période décrite sous le no 3 se renouvelle, puis successivement les périodes 4, 5, 6, 3, 4, 5, 6, 3, 4, 5, ainsi de suite.

Dans ces diverses opérations, le piston éprouve un effort plus ou moins grand de la part de l’air renfermé dans le cylindre ; la force élastique de cet air varie, tant à cause des changemens de volume que des changemens de température ; mais l’on doit remarquer qu’à volume égal, c’est-à-dire pour des positions semblables du piston, la température se trouve plus élevée pendant les mouvemens de dilatation que pendant les mouvemens de compression. Pendant les premiers, la force élastique de l’air se trouve donc plus grande et par conséquent la quantité de puissance motrice produite par les mouvemens de dilatation est plus considéra-