Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/53

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avec le corps A, passage du piston de cd en ef ;

2o Éloignement du corps A, contact du gaz renfermé en abef avec le corps B, retour du piston de ef en cd ;

3o Éloignement du corps B, contact du gaz avec le corps A, passage du piston de cd en ef, c’est-à-dire renouvellement de la période première, ainsi de suite.

La puissance motrice résultante de l’ensemble des opérations 1, 2, sera évidemment la différence entre celle qui est produite par l’expansion du gaz tandis qu’il se trouve à la température du corps A, et celle qui est consommée pour comprimer ce gaz tandis qu’il se trouve à la température du corps B.

Supposons que les opérations 1, 2, soient exécutées sur deux gaz de natures chimiques différentes, mais pris sous la même pression, sous la pression atmosphérique, par exemple : ces deux gaz se comporteront absolument l’un comme l’autre dans les mêmes circonstances, c’est-à-dire que leurs forces expansives, primitivement égales entre elles, demeureront toujours égales, quelles que soient les variations de volume et de température, pourvu que ces variations soient les mêmes de part et d’autre. Cela résulte évidemment des lois de