Page:Sadi Carnot - Reflexions sur la puissance motrice du feu, 1824.djvu/81

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Nous reviendrons ici à notre sujet principal, dont nous nous sommes déjà trop écartés, à la puissance motrice de la chaleur.

Nous ayons fait voir que la quantité de puis-

    du Traité de Physique de M. Biot (1er vol., pag. 272 et 531). La troisième est calculée au moyen de la formule ci-dessus et d’après ce résultat d’expérience que l’eau vaporisée sous la pression atmosphérique occupe un espace 1700 fois aussi grand qu’à l’état liquide.

    En faisant usage de trois nombres de la première colonne et des trois nombres correspondans de la troisième colonne, on déterminera facilement les constantes de notre équation

    t = A + B log v/A′ + B′ log v

    Nous n’entrerons pas dans les détails du calcul nécessaire pour déterminer ces quantités : il nous suffira de dire que les valeurs suivantes :

    A = +2268,A′ = 19,64,
    B = −1000,B′ = 03,30,

    satisfont passablement bien aux conditions prescrites, de sorte que

    t = 2268 − 1000 log v/19,64 + 3,30 log v

    exprime d’une manière très-approchée la relation qui existe entre le volume de la vapeur et sa température.

    On remarquera ici que la quantité B′ est positive et fort petite, ce qui tend à confirmer cette proposition, que la chaleur spécifique d’un fluide élastique croît avec le volume, mais suivant une progression peu rapide.