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LETTRES ET PREFACES ^4 I

beaucoup de raisons. Et quant à ce qui est des épi- grammes, je puis jurer en vérité qu’elles sont pres- que toutes âgées de plus de vingt ou vingt-cinq ans : car qui est-ce qui serait assez hardi pour se mêler d’en faire, après avoir lu celles du rare monsieur de Gombaud ? Je n’ai pas laissé néanmoins de les don- ner à la presse, puisqu’on les a désirées, et qu’il y en a quelques-unes qui avaient déjà couru en manus- crit ; et, si j’avais vu ce que mon très cher et très singulier ami monsieur CoUetet, un des premiers de notre Parnasse, a fait voir depuis peu sur cette sorte de poème, où, sans doute, il n’aura rien oublié à dire, je ne dirais pas qu’on n’y doit figurer la plu- part du temps deux personnes, et que les Equivo- ques et les Allusions n’y sont permises que dans quelques Impromptus. C’est ce que je crois y avoir observé…

PREFACE (1)

Pour employer plus sérieusement que je n’ai fait autrefois le peu de talent que j’ai en la poésie, et pour faire quelque chose à la gloire de celui qui me l’a donné, il y a quelques années que j’entrepris cet ouvrage. J’y ai travaillé à diverses reprises, j’ai

(i) Du Moïse sauvé (i653).

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