Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/117

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Œil du Gange en accordailles avec le nombril du Firmament, la fleur guèbre ne voulait se distraire de son absolue contemplation.

L’indifférence de cet héliotrope me rendit jaloux de l’astre.

Naine au début tant que superficielle fille de ma vanité, cette jalousie, foncière dès qu’adoptée par ma raison, prit désormais une envergure énorme.

Mes moindres appétits de rival convergèrent vers ce mystérieux pétale à conquérir : un regard de la fleur.

Pour une telle victoire je mis au vent, l’un après l’autre, tous les moyens de stratégie possibles.