Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/120

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

der devant la spéculative avec un roucoulement de colombe aux lèvres.

Le Tournesol ne me regarda mie.

Traversé de la baroque hypothèse que cet œil pouvait n’être qu’une extraordinaire oreille de curiosité, je m’environnai de harpes, de violes, de buccins, et, comme au mitan d’un harmonieux brasier, je m’avançai saluer d’une strophe divine l’inflexible.

Le Tournesol ne me regarda mie.

Sa rude margelle en guise de pupitre, je m’abreuvai si bien à tous les seaux jaillis de la Science que les pygmalions copièrent ma renommée et que les édiles votèrent d’épaisses semelles de granit à mes statues sollicitées par les forums.