Page:Saint-Pol-Roux - Les Reposoirs de la procession, t1, 1893.djvu/215

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montre de famille ; un clin rapide vers son minocturne mariage d’aiguilles les fait se r’inhumer en l’Imagerie qui ne se voit que les yeux clos.

J’ambule, l’œil au firmament.

Aussi mon pas empreint son poids dedans la merde chue de l’oméga des rustres qui sans gêne ou pressés furent.

Au creux du val, entre les nichons de collines, stagne la Mare brouillée comme un œil d’androgyne. Sur ces bords-ci (sourcils en quelque sorte) des ifs singent Hamlet de l’Esplanade ; sur ces bords-là (cils alors) des joncs entre lesquels le savoir place en filigrane un guet-apens de faunes rigoleurs.

Un peu partout, au seuil de l’eau, feuilles de salade vivante, les Grenouilles bégueulent tandis que les Crapauds, chanoines gras, daignent laisser choir un rare avis de basse-taille.