Page:Saint-Simon - Œuvres, vol. 4-5.djvu/26

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Quoique cet extrait soit fort court, nous croyons avoir suffisamment prouvé que le corps politique était malade ; que sa maladie était grave et dangereuse ; qu’elle était la plus fâcheuse qu’il pût éprouver, puisque son ensemble et toutes ses parties s’en trouvaient affectés en même temps. Cette démonstration devait précéder toutes les autres ; car ceux qui se portent bien (ou qui croient se bien porter) ne sont nullement disposés à écouter les médecins qui leur proposent les remèdes ou le régime convenables pour les guérir.

Dans le second extrait, nous examinerons quel est le remède qu’il convient d’administrer au malade.

    primées plusieurs fois depuis sous le même titre. Ol. Rodrigues les a encore réimprimées en 1848, sous le nom de Paroles d’un mort.

    (NOTE DES ÉDITEURS)