Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1856, octavo, tome 2.djvu/462

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magnanimité du duc de Beauvilliers. — Grande et prodigieuse action de l’archevêque de Paris. — Quatre domestiques principaux des enfants de France chassés et remplacés, et le frère de M. de Cambrai cassé. — M. de Meaux consulte M. de la Trappe sur M. de Cambrai, publie [sa lettre] à son insu, et le brouille pour toujours avec cet archevêque et avec ses amis. — Duchesse de Béthune, principale amie de Mme Guyon. — Complaisance des ducs de Chevreuse et de Beauvilliers pour moi sur M. de la Trappe. — Plaisante et fort singulière aventure entre le duc de Charost et moi sur M. de Cambrai et M. de la Trappe. — Caretti, empirique, devient grand seigneur. 120
Chapitre ix. — Curiosités sur la maison de Rohan. — Ses grandes alliances. — Juveigneurs, ou cadets de Rohan, décidés n’avoir rien que de commun en tout et partout avec tous autres juveigneurs nobles et libres de Bretagne. — Vicomtes de Rohan décidés à alterner avec les comtes de Laval-Montfort jusqu’à ce que ces derniers eussent la propriété du lieu de Vitré. — Le parlement, par égards, non par rang, aux obsèques de l’archevêque de Lyon, fils du maréchal de Gié. — Mlle de La Garnache ; son aventure ; duchesse de Loudun à vie seulement. — Henri de Rohan fait duc et pair ; son mariage et celui de son unique héritière ; enfants de celle-ci. — Benjamin de Rohan, sieur de Soubise, duc à brevet ou non vérifié. — M. de Sully obtient un tabouret de grâce aux deux sœurs du duc de Rohan, son gendre, non mariées. — Dispute de préséance au premier mariage de M. Gaston, entre les duchesses d’Halluyn et de Rohan, décidée en faveur de la première. — Louis, puis Hercule de Rohan, faits l’un après l’autre ducs et pairs de Montbazon ; famille de ce dernier. 137
Chapitre x. — M. de Luynes fait asseoir pour une fois seulement Mlle de Montbazon, depuis duchesse de Chevreuse, la veille de leurs noces ; obtient dispense d’âge et la première place après les ducs pour le prince de Guéméné, son beau-frère, en la promotion de 1619. — M. de Marigny, frère du duc de Montbazon, le cinquante-cinquième parmi les gentilshommes en la promotion de 1619. — Art et degré qui procurent le tabouret à la princesse de Guéméné. — Autre tabouret de grâce en même temps. — Tous ôtés, puis rendus. — M. de Soubise et ses deux femmes, la première debout ; la seconde assise, belle, le fait prince, etc. — Mmes de Guéméné assises (1678 et 1679), puis Mme de Montauban (1682). — MM. de Soubise et comte d’Auvergne s’excluent de l’ordre à la promotion de 1688 ; colère du roi ; fausseté insigne sur les registres de l’ordre. — Distinction de ceux qui ont rang de princes étrangers étant en licence. — Abbé de Bouillon devenu cardinal par le hasard des coadjutoreries de Langres puis de Reims tombées sur l’abbé Le Tellier, est le premier qui ait eu ces distinctions en Sorbonne. — Abbé de Soubise, depuis cardinal de Rohan, obtient, par ordre du roi, les mêmes distinctions en Sorbonne. — Fiançailles du prince de Montbazon et de la fille du duc de Bouillon dans le cabinet du roi. 150
Chapitre xi. — Mariages du fils du duc de La Force et de Mlle de Bosmelet ; de La Vallière et d’une fille du duc de Noailles ; de La Carte et d’une fille du duc de La Ferté ; de Sassenage avec une fille du duc de