Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1857, octavo, tome 15.djvu/477

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fils du prince de Conti. — Affaire de Courson, intendant de Bordeaux et conseiller d’État, et de la ville, etc., de Périgueux. — Courson, cause de la chute de des Forts, son beau-frère ; et seul coupable, se soutient. — Le maréchal de Tallard entre au conseil de régence. — Question de préséance entre le maréchal d’Estrées et lui, jugée en sa faveur. — Son aventure au même conseil. — Duc d’Albert gouverneur d’Auvergne. — Maréchal de Tessé quitte le conseil de marine. — Grâces accordées aux conseillers du grand conseil. — Le roi Stanislas près d’être enlevé aux Deux-Ponts ; quelque temps après reçu en asile à Weissembourg en basse Alsace. — Naissance du prince de Conti et d’un fils du roi de Portugal. — Fête donnée par son ambassadeur. — La Forêt ; quel ; perd un procès de suite importante. — Le régent assiste, à la royale, à la procession de Notre-Dame, le 15 août. — Le parlement refuse d’enregistrer la création de deux charges dans les bâtiments. — Fête de Saint-Louis. — Rare leçon du maréchal de Villeroy.26
Chapitre iii. — Comité pour les finances. — Ma conduite à cet égard. — Je propose en particulier au chancelier la réforme de quelques troupes distinguées avec les raisons et la manière de la faire. — Il l’approuve ; mais elle demeure entre nous deux par la faiblesse du régent. — Fin et résolution du comité des finances mises en édit. — Démêlé ajusté entre le premier président avec les enquêtes pour le choix et le nombre des commissaires du parlement, quand il en faut nommer. — Le parlement veut qu’on lui rendre compte des finances avant d’opiner sur l’enregistrement de l’édit, et l’obtient. — Il l’enregistre enfin avec peine. — Misère du régent ; peur et valetage du duc de Noailles. — Évêques prétendent inutilement des carreaux à l’anniversaire du feu roi. — Entreprise de nouveau condamnée entre les princesses du sang, femmes et filles, au mariage de Chalmazel avec une sœur du maréchal d’Harcourt. — Mme la duchesse d’Orléans achète Bagnolet. — Maison donnée à Paris aux chanceliers ; et Champ donné à la princesse de Conti pour La Vallière, aux dépens du financier Bourvalois. — Ragotzi s’en va en Turquie ; ce qu’il devient jusqu’à sa mort. — Victoire du prince Eugène sur les Turcs. — Prise de Belgrade. — Mort de Villette et d’Estrade. — Le fils du dernier obtient sa mairie de Bordeaux. — Mme de Mouchy et Rion, dame d’atours et premier écuyer en second de Mme la duchesse de Berry. — Changement parmi ses dames. — Diverses grâces de M. le duc d’Orléans. — Retour de Hongrie des François. — Mort du duc de Ventadour ; extinction de son duché-pairie. — Mort de Moncault. — J’achète pour mes enfants deux régiments de cavalerie. — Abbé Dubois repasse en Angleterre. — Peterborough arrêté dans l’État ecclésiastique.45
Chapitre iv. — Mépris d’Albéroni pour la détention de Molinez. — Ses réflexions sur la situation de l’Europe. — Son dégoût de Beretti. — Conduite et pensée de cet ambassadeur. — Inquiétude et avis de Beretti. — Différents sentiments sur l’empereur en Angleterre. — Manège intérieur de cette cour. — Même diversité de sentiments sur l’union établie entre le régent et le roi d’Angleterre. — Empressement et offres des ministres d’Angleterre au régent pour l’unir avec l’empereur et y faire entrer l’Espagne. — Saint-Saphorin employé par le roi d’Angleterre à Vienne ; quel. — Son avis sur les traités à faire. — Roi de Prusse suspect à Vienne et à