Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/414

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fait à tous les chevaliers par le grand maître de Malte il fait demander au roi la permission de venir prendre congé de lui pour aller à Malte ; cette permission lui est refusée ; mais il a la liberté de se rendre dans l’île ; réception qui lui est faite, XII, 18 ; obtient la permission de revenir à Paris et de voir le roi, XIII, 193 ; il veut entrer au conseil de régence, 418 ; M. de Saint-Simon l’en empêche, 419 ; il assiste en rang de prince du sang aux cérémonies des jeudi et vendredi saints chez le roi ; conduite du régent en cette occasion, XIV, 210 et suiv. ; l’année suivante, il sert hardiment la cène au roi, le jeudi saint, comme les princes du sang ; mais le lendemain il n’ose venir à l’office pour l’adoration de la croix, XV, 325 ; demande au régent l’entrée au conseil de régence ; pourquoi il ne peut l’obtenir, quoique M. le duc d’Orléans y eût consenti, XVII, 127 et suiv. ; il obtient sur les loteries de Paris plus de 25 000 écus de rente, 149 ; il vend son grand prieuré au bâtard reconnu de M. le duc d’Orléans et de Mme d’Argenton, et cherche en vain à se marier, 268.

VENDÔME (Mme la duchesse de), meurt à 41 ans, brûlée de liqueurs fortes ; toute sa succession revient à Mme la Princesse, XV, 322 ; les princes du sang la font garder ; sur quoi et comment ils tentent cette entreprise, 323 ; ils font brusquement enterrer Mme de Vendôme aux Carmélites du faubourg Saint-Jacques, 324.

VENDÔME (Place), mémoire des dépenses qu’y a faites Louis XIV jusqu’en 1690, XII, 525.

VENIER, secrétaire particulier du cardinal Dubois ; son esprit, son intelligence ; avec quel sang-froid il apaise un jour la fureur du cardinal, XX, 17 et suiv.

VENISE, qui a tant contribué à faire chasser les Français d’Italie, est la première à exciter le pape sur le danger qui menace l’Italie de la part de l’empereur et à lui proposer une ligue ; mais elle n’ose se montrer et veut paraître entraînée, VI, 370 ; d’où vient l’usage qu’elle a conservé d’écrire au Dauphin de France au roi Dauphin, XIV, 101 ; elle cherche à se raccommoder avec le roi d’Espagne, 259 ; lui fait déclarer qu’elle est obligée par son traité avec l’empereur de lui fournir 10 000 hommes, en cas d’infraction à la neutralité de l’Italie, XV, 110 ; se raccommode avec la France, XVII, 480 ; rétablit le cardinal et les Ottobon au livre d’or, 480.

VENTADOUR (la duchesse de), songe à quitter le service de Madame ; pourquoi, IV, 119 ; se fait remplacer par la duchesse de Brancas, 121 ; est adjointe en survivance à la maréchale de La Mothe dans la charge de gouvernante des enfants du duc de Bourgogne, 251 ; joie extrême qu’elle en ressent, 252 ; malgré sa dévotion, elle entretient un commerce étroit avec Mlle de Sery, maîtresse du duc d’Orléans, V, 207 ; par la mort de sa mère elle obtient du roi 70 000 livres de rente, VII, 40 ; est chargée par Mme de Maintenon de faire entendre à Mme d’Argenton que M. le duc d’Orléans est dans la résolution de rompre avec elle ; par ses prières et par ses larmes elle parvient à décider Mlle Chausseraye à annoncer la rupture à cette dame, VIII, 57 ; elle est chargée par le roi de faire baptiser les deux enfants fils de France, malades depuis quelques jours et de les faire nommer Louis l’un et l’autre ; elle tient elle-même le petit Dauphin avec le comte de La Mothe, X, 126 ; envoie chercher à la comtesse de Verue du contre-poison qu’elle fait prendre au petit duc d’Anjou, 127 ; obtient la survivance de sa charge de gouvernante des enfants de France pour Mme de Soubise, femme de son petit-fils, XVIII, 185 ; est nommée pour aller recevoir l’infante à la frontière et l’amener à Paris, 250.

VENTADOUR (le duc de), meurt aux Incurables ; sa laideur ; son esprit ; en lui s’éteint son duché-pairie, XV, 65.

VENTADOUR (l’héritière de), veuve du prince de Turenne tué à la bataille de Steinkerque, épouse le fils aîné de M. de Soubise ; ses galanteries publiques, I, 5.

VENTADOUR LA GUICHE (la duchesse de), meurt fort âgée en Basse-Normandie, III, 189.

VERAC (le chevalier de), mestre de camp, est tué à la bataille de Castiglione, V, 250.

VERAC SAINT-GEORGES, lieutenant général de Poitou, huguenot, abjure lors de la révocation de l’édit de Nantes ; exerce avec Marillac des cruautés contre les huguenots ; est fait chevalier de l’ordre ; sa mort ; son fils devient lieutenant général et chevalier de l’ordre, IV, 297.

VERAGUA (le duc de), est nommé membre du conseil du cabinet, VII, 334 ;