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À LA PRINCESSE

même sans être allumée, elle éclaire ce salon sombre. Cette petite table est une merveille de dessin turc ou persan. Vous avez semé les boutons d’or, et mes ménagères n’ont pas même eu le loisir de vous dire toute leur reconnaissance. Princesse, nous allons être obligés de dire comme dans ce journal ; « La bonne Princesse ; » mais non, nous dirons comme toujours : « La belle et bonne Princesse. »

Je voulais ce soir aller vous porter de vive voix mes remercîments et ceux de la maisonnée. Mes yeux brûlés s’y refusent. Ce sera pour demain.

Je mets à vos pieds, Princesse, mes hommages et mes vœux, mes sentiments de respectueux et tendre attachement.



XCVIII


Ce mardi (1865).
Princesse,

J’ai eu moi-même bien des regrets de manquer ainsi et le plaisir de vous voir et une étude