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À LA PRINCESSE

cours du lundi si agréable. Décidé à refuser tout dîner de cérémonie, je serai obligé de cacher et de dérober le plus possible ma bonne fortune du mercredi ou de celui des jours choisis par vous où j’aurai l’honneur de dîner rue de Courcelles. J’ose compter pour tout cela, Princesse, non seulement sur votre indulgence, mais j’ose dire sur votre confiance en une amitié fidèle et inviolable. Je vous prie d’en recevoir ici la nouvelle assurance respectueuse et celle de mon attachement le plus vrai.

J’ai retrouvé au Moniteur[1] ces simples et dignes paroles, que j’avais lues en manuscrit : c’est bien le ton qui sied à une Napoléon devant unnarchevêque : s’incliner, mais pas trop !



CI


Ce mardi.
Princesse,

Certainement je compte bien demain être des vôtres. — Ma lettre n’a fait que vous dire l’état

  1. No du 29 janvier 1865.