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LETTRES

trevois à travers mes arbres du boulevard[1].

J’envoie à Saint-Gratien mes tendres regrets et mes vœux, et mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon inaltérable attachement.


Ces circulaires de M. Pinard et de M. Baroche à propos de la loi de la presse sont faites dans un assez bon esprit et conciliant.


CCXLVII

10 juin 1868.
Princesse,

Mon petit mot a croisé votre excellente lettre. Je vous vois d’ici, dans ce Saint-Gratien agrandi et encore embelli, comme je vous ai vue dans cette serre ajoutée de la rue de Courcelles avec les yeux de la pensée. Tout cela me rit, mais de loin, — de trop loin ! Je vais occuper mon été, toutes mes matinées du moins, le plus possible au travail. Si l’on pouvait abréger les

  1. Du boulevard Montparnasse.