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Page:Salomon Reinach, Sidonie ou le français sans peine, 1913.djvu/29

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8o. I ne se prononce pas dans oignon et moignon.

9o. L ne se prononce pas dans baril, chenil, coutil, fusil, gentil, gril, outil, persil, soûl (signifiant ivre), sourcil.

10o. M ne se prononce pas dans damner, condamner, automne.

11o. P ne se prononce pas dans compter, dompter, sculpter, exempt, prompt, baptême.

12o. R ne se prononce pas à la fin des verbes en -er, à moins qu’il ne soit suivi d’une voyelle. Ainsi l’on dit aimé l’étude (aimer l’étude), mais aimérachantèrenchœur (aimer à chanter en chœur).

18o. S ne se prononce pas dans dès que, et à la fin d’une foule de mots, tels qu’avis, divers, os (au pluriel), alors, sens (commun). Il est très vulgaire de dire alorss.

14o. S, entre deux voyelles, se prononce presque toujours comme z : désunir se lit dézunir.

15o. T ne se prononce pas à la fin d’instinct. Le nom de Jésus-Christ se prononce Jézucri ; mais alors qu’on supprime le t final dans le nom complet, on le fait entendre quand on dit le Christ (Christt).

16o. X se prononce comme ss dans les noms de villes Auxerre, Auxonne, Bruxelles (Ausserre, Aussonne, Brusselles).

17o. Y, après une voyelle, a le son de deux i : ainsi paysan a trois syllabes ; pai-i-san.