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Page:Samain - Œuvres, t1, 1921.djvu/120

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au jardin de l'infante



Or, pendant qu’à la proue il s’enivre, pensif,
Là-bas, Médée en feu, dans le jardin lascif,
Sent sa chair se dissoudre aux tièdes vents d’Asie…


Et déjà, sous l’œil vert du Dragon frémissant,
Le Destin, préparant l’antique frénésie,
Mêle à la Toison d’or l’odeur sombre du sang.