Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/157

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garnies de mousse pour le froid, mais faites avec plus ou moins d’industrie et de goût, s’améliorant chaque fois qu’on les réparait ou qu’on les rebâtissait, car on n’y cherchait guère la durée. On n’avait rien de mieux à entreprendre que de faire et refaire les nids.

Le chagrin était aussi peu intense que les maladies et aussi rare que les accidents qui rendent la mort fréquente. La décrépitude n’avait pas de réelles infirmités, et l’affaiblissement des facultés n’était pas encore compris. Le respect en était d’autant plus grand pour ce que l’on supposait