Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/178

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nominations et de définitions élémentaires qui, en passant par sa bouche, étaient devenues plus faciles à retenir, à cause de l’ordre qui les liait entre elles. On s’avisa de ne rien qualifier au hasard de l’émotion, et quelques vieillards se firent doctes en réunissant ces locutions nouvelles et en les répandant avec une sorte de solennité riante et persuasive. Évenor, à douze ans, était donc considéré comme un enfant très-heureux et très-bon. C’était par des expressions de ce genre que l’on commençait à caractériser le génie de l’individu.