Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/201

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ment comme du fond d’une coquille irisée, et ce premier exhaussement formait une bordure irrégulière d’arbustes sveltes ou touffus. L’arbre de Judée, plante charmante qui s’acclimate d’elle-même dans toutes les régions tempérées, étalait ses branches d’un rose doux, parmi celles des cytises blancs et jaunes, des lilas et des sorbiers. De sombres rameaux de cyprès, de buis et de citronniers s’échappaient vigoureux de toutes ces fleurs, comme pour en faire ressortir la fraîcheur et la délicatesse.

Au-dessus de cette région bocagère s’é-