Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/262

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ché de ne pouvoir te parler. Je t’ai dit que les hommes, tes frères, avaient une autre manière de s’entendre que celle que je t’ai donnée. Je ne sais pas si je pourrai la donner à celui-ci. Nous essaierons, et s’il s’y prête, bientôt, à nous trois, nous ne ferons plus qu’une âme. »

Dès ce moment, Évenor ne quitta plus Leucippe d’un instant. La dive veillait sur eux, absorbée en eux seuls et semblant ne vivre que de leur vie. Ce qu’elle enseignait à Évenor passait toujours par l’intermé-