Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/302

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même. Il était ivre de joie : la beauté des choses lui parlait, et il la comprenait enfin en même temps qu’il la voyait. Il saisissait le sens des baisers que Leucippe, assise sur les genoux de la dive, envoyait aux étoiles et aux fleurs, quand la dive lui parlait de Dieu.

Il courut aux grottes et y arriva au premier rayon rose que le soleil levant glissait comme furtivement sous le seuil ombragé. Pour la première fois, ce seuil festonné de lierre et les parois blanches et