Page:Sand - Adriani.djvu/271

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Adriani. Il ne fit que l’entrevoir en ce moment, et elle disparut comme une vision.

— Je suis fou, pensa-t-il ; je la vois partout ! Une robe rose ! des fleurs ! Elle ici ! Allons donc, malheureux ! Rentre en toi-même et ramasse ce tribut de la première femme venue !

Il s’avança pourtant jusqu’à la rampe, au milieu d’une pluie de bouquets, tenant machinalement la couronne, et plongeant du regard dans la loge où ce fantôme lui était apparu ; la loge était vide et la porte ouverte.