Page:Sand - Cadio.djvu/232

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SAINT-GUELTAS. Tu sais bien que cela ne se peut pas ; mais je veux qu’elle m’appartienne, et cela sera, et il faut que tu le souffres.

LA KORIGANE. C’est bien, je le souffrirai.

SAINT-GUELTAS. Allons ! c’est l’amour, cela ! sans réserve, sans scrupule, sans égoïsme ! (Lui frappant rudement le front.) Ah !… si je pouvais faire entrer ce feu sacré que tu as là, dans la tête de mes idoles !

LA KORIGANE. Tu sais que je t’aime mieux qu’elles, c’est tout ce qu’il me faut.

SAINT-GUELTAS. En route, alors ! Appelle ta jeune maîtresse — et la vieille, dont je saurai bien me débarrasser. — Vite ! Il ne faut pas que le jour nous surprenne ici.