Page:Sand - Cadio.djvu/66

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LOUISE, regardant à la fenêtre. Mais ce n’est pas là mon cheval.

LA KORIGANE. Celui qui le tient vous en a trouvé un meilleur.

LOUISE. Celui qui le tient ? qui donc ?

LA KORIGANE. C’est Saint-Gueltas, pardi ! ne faites donc pas semblant…

MARIE, à Louise, bas. Ne répondez pas à cette folle. Je monterai votre cheval. Acceptez celui qu’on vous offre, puisqu’il est meilleur.

LOUISE, à la Korigane. Dites à mon père que je l’attends en bas. (Elle sort avec Marie.)

LA KORIGANE. Oui, oui, marche ! Où le cheval ira, il faudra que tu ailles, et où Saint-Gueltas te conduit, il faudra bien que ton père te suive ! Il a gagné son pari, Saint-Gueltas ! La fille lui plaît. Et moi… il ne m’a pas seulement regardée !… Qu’est-ce que je vais devenir à présent ? Voyons, si je peux retrouver Cadio ! (Elle sort.)