devant moi des railleries bizarres sur les prédilections de Jennie pour ce grand bellâtre de pédagogue qu’il ne pouvait plus supporter.
Un autre jour ; Marius se présenta à la leçon en habit de chasse et le fusil à la main. Il apportait ses cahiers à Frumence.
— Ayez l’obligeance de vous dépêcher de corriger cela, lui dit-il. Je compte chasser aujourd’hui.
C’était un acte de révolte ouverte. Frumence ne répliqua rien, prit les cahiers, les corrigea et les lui rendit en lui disant avec un calme imperturbable :
— Je vous souhaite bonne chasse, monsieur Marius.
— Monsieur Frumence, répliqua Marius, qui cherchait l’occasion d’une querelle, je m’appelle monsieur de Valangis.
— Alors, reprit Frumence avec un sourire placide, je souhaite bonne chasse à monsieur de Valangis.
— Je vous remercie, monsieur Frumence. Je sors, et désormais je travaille seul, je vous en avertis.
— C’est absolument, répondit Frumence, comme il vous plaira.
— Mais, reprit Marius, comme il n’est pas dans les usages qu’une jeune personne ait un précep-