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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

pas passer deux jours sans me tenir au courant. Vous me prouverez ainsi que vous avez autant d’amitié pour moi que j’en ai pour vous.

Je pense repartir vers le milieu de la semaine prochaine. Écrivez jusqu’à ce que je vous avertisse. Adieu.

Soignez aussi mon bengali, et dites-moi s’il n’était pas mort de soif quand vous êtes arrivé. Tenez un peu compagnie à ma pauvre Émilie[1], qui s’ennuie souvent. Je sais que vous êtes bon, attentif et obligeant.

Je compte sur vous pour me remplacer en toute chose.

AURORE DUDEVANT.


XXXIII

AU MÊME


Périgueux, 8 décembre 1829.


Mon cher Jules,

J’ai reçu trois lettres de vous. J’ai écrit ce matin à mon frère pour lui recommander de vous donner ma clef tant que vous voudriez. On n’a pas compris que je le recommandais en partant, ou, dans l’agitation

  1. Madame Hippolyte Chatiron, belle-sœur de George Sand.