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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

à Dieu le salut de votre âme et de votre vraie gloire ! que tout votre être et toute votre vie restent dans ses mains paternelles, afin que les hypocrites et les mystificateurs ne souillent pas son œuvre.

Si vous voulez m’écrire, bien que je sois ennemie par nature et par habitude du commerce épistolaire, je sens que j’aurai du bonheur à recevoir vos lettres et à y répondre. Je pars pour la campagne dans huit jours. Mon adresse sera : La Châtre, département de l’Indre, jusqu’à la fin d’août.

Tout à vous.


Votre morceau sur le Forçat m’a fait pleurer. Quelle société ! point d’expiation ! point de réhabilitation ! rien que le châtiment barbare !


CCXII

À M. ÉDOUARD DE POMPÉRY, À PARIS


Paris, 29 avril 1842.


Je vous dois mille remerciements, monsieur, pour l’appréciation généreuse et sympathique que vous avez faite de mes écrits dans la Phalange. Vous avez donné à mon talent beaucoup plus d’éloges qu’il n’en mérite ; mais la droiture et l’élévation de votre cœur vous ont porté à cet excès de bienveillance envers