Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 2.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
81
CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

Celui de Maurice fait toujours l’admiration universelle et mes délices.

J’ai reçu les dessins et je vous prie d’en remercier le signor Nino. Ils ne m’ont pas servi pour ce que j’étais en train de faire ; mais ils vont me servir pour ce que je fais maintenant ; car je ne puis m’arracher de ma chère Venise.

Lisez, dans le prochain numéro de la Revue, les Maîtres mosaïstes. C’est peu de chose ; mais j’ai pensé à vous en traçant le caractère de Valério. J’ai pensé aussi à votre fraternité avec Mercuri. Enfin, je crois que cette bluette réveillera en vous quelques-unes de nos sympathies et de nos saintes illusions de jeunesse.

Bonsoir, mon grand artiste ; donnez-moi souvent de vos nouvelles, quelle que soit mon ignoble paresse. Aimez-moi toujours du fond du cœur, comme je vous aime.

Tout à vous.

GEORGE.


CLXXV

À M. GIRERD, AVOCAT, À NEVERS


Fontainebleau, 22 août 1837.


Cher et excellent ami,

J’avais déjà appris par la rumeur électorale ton his-