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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

présent plus ou moins bien, comment et pourquoi la maudire et la repousser ?

Bonsoir, ami ; la nuit vient, et je ne veux point discuter davantage. Je ne crois pas qu’il en soit besoin, vous me connaissez et me comprenez de reste. Si nous ne marchons point du même pas, je crois que c’est toujours sur le même chemin que nous sommes ; seulement vous faites une étape, à laquelle je ne crois pas devoir m’arrêter. Vous me retrouverez non loin, et, si votre tentative a été heureuse, que Dieu en soit béni, et vous aussi.

GEORGE.


CCCXVII

À M. SULLY-LÉVY, ARTISTE DRAMATIQUE, À PARIS


Nohant, 18 novembre 1850.


Je vous remercie de votre bon souvenir, mon cher enfant, et vous remercie encore de votre obligeance pour nous. Je compte bien que ce ne sera pas la dernière fois que nous la mettrons à l’épreuve, et que cela me fournira l’occasion de vous être utile autant que je le désire.

Pour le moment, mon pouvoir n’est pas grand à la Porte-Saint-Martin, puisque, après y avoir trouvé peu