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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

Muller ! J’ai besoin tout de suite de lui pour remettre au net la chanson du père Rémy et d’autres airs berrichons ; Bocage attend. On va jouer Claudie à la Porte-Saint-Martin : grands acteurs, peut-être Bocage, traité superbe pour moi, etc. ; enfin, ça paraît lancé.

Vite Muller ! vite la dinde ! j’envoie le cabriolet pour l’un et pour l’autre.

Je vous embrasse,

GEORGE.

Pouvez-vous me renvoyer ce que vous avez lu des Mémoires ?


CCCXXI

À JOSEPH MAZZINI, À LONDRES


Nohant, 24 décembre 1850.


Mon ami,

Je crois que je vais vous faire plaisir en vous disant qu’on a retrouvé, dans un coin de la chambre que vous avez habitée ici, une bague qui doit vous appartenir et vous être chère. Si j’en juge par la devise : Ti conforti amor materno, ce doit être un don de votre mère, et vous croyez sans doute l’avoir perdue. Je l’ai serrée précieusement, et, quand vous m’indi-