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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

tendions de son exquise bonté. Nous vous disions que la grande artiste qui est partie de ce monde-ci pour un monde meilleur prie maintenant pour le bonheur maternel de l’illustre et douce protectrice de ses enfants.

Nous n’osons pas nous permettre de remercier Votre Majesté ; car elle a fait le bien pour le bien et sans se demander si la reconnaissance qu’elle mérite sera de quelque valeur ; mais nous osons lui dire qu’elle a fait des heureux de plus, parce que nous croyons que là est la seule récompense dont elle se préoccupe.

C’est dans ces sentiments respectueux et profonds qu’au nom de la famille Luguet et au mien,

J’ai l’honneur d’être, madame, de Votre Majesté, la très humble et très reconnaissante servante.

GEORGE SAND.


CDXVI

À M. CHARLES-EDMOND, À PARIS


Nohant, 29 novembre 1856.


Cher ami,

Avant de vous parler d’affaires, je veux vous dire que je me suis enfin mise, ces jours-ci, à lire votre relation du grand voyage, et que, sans aucun com-