toujours des tempêtes, c’est une gloire dont je suis fière pour vous.
DX
À MADAME PAULINE VILLOT, À PARIS
Je ne veux pas vous laisser reposer de moi. Je veux vous tourmenter de mes supplications, pour que vous surmontiez cette atroce douleur.
L’oublier ? non, jamais ! aucun de nous ne veut oublier celui que nous aimions tant. Mais il faut lui survivre avec énergie, afin que son autre vie soit heureuse et que le lien éternel entre nous et lui ne soit pas brisé. Se retrouver ailleurs est la récompense ; pour la mériter, nous devons faire marcher ensemble le courage et le souvenir, le regret tendre et l’espérance vaillante ; c’est ce que le vulgaire ne sait pas faire, c’est ce que vous saurez faire, vous, intelligence d’élite. Cher cousin Frédéric ! il a besoin de vous, et ce pauvre bon Georges ! quelle désolation autour de vous, quelle solitude dans leur vie si vous perdiez la force, le vouloir et la santé ! Et cet excellent cœur si tendre, ce digne Ferri qui faiblit ! Ah ! je le comprends