Page:Sand - Correspondance 1812-1876, 5.djvu/282

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mais d’un régiment de cavalerie quelconque que l’on ne désigne pas, et que tu choisiras à ton idée ; pas de cuirasse si c’est possible, et pas de casque. Il ne saurait pas porter ça. Vois ce que tu peux nous donner. Si on le laisse s’habiller, il sera peut-être absurde ; tire-nous d’embarras.

Dans ce théâtre, qui se recrée pour ainsi dire, il n’y a pas d’artiste attitré et capable, pour ces costumes qui, en somme, seront de fantaisie, vu la pénurie de l’époque, mais qui doivent rentrer dans la couleur vraie. Envoie vite. Je vas bien. Je travaille sans débrider.

Je bige tout mon cher monde et ma Lolo. Je trouve le temps de corriger les épreuves, trouve celui de m’envoyer deux ou trois croquis.


DCLXXX

À M. GUSTAVE FLAUBERT, À CROISSET


Paris, fin septembre 1868.


Cher ami,

C’est pour samedi prochain, 3 octobre. Je suis au théâtre tous les jours de six heures du soir à deux heures du matin. On parle de mettre des matelas dans les coulisses pour les acteurs qui ne sont pas en scène.